Assemblage : Nu féminin dans une coupe antique

Vue de l'oeuvre

- Diaporama

    Assemblage : Nu féminin dans une coupe antique

    Auguste Rodin (1840-1917)

    Dès 1895, Rodin n’hésite pas à puiser dans ses collections d’antiques, le plus souvent des coupes et des vases, pour les intégrer à son propre travail de création.

    Les céramiques perdent alors toute connotation archéologique pour être mises au service de la sculpture : elles peuvent servir de réceptacles à de petits nus féminins, disposés à l’intérieur, parfois en équilibre ou assis sur le bord dans les attitudes les plus diverses. Ces assemblages seront qualifiés par le poète et secrétaire de Rodin, Rainer Maria Rilke, de « petites âmes florales que vous avez fait surgir des vases antiques ».

    Ici, la coupe antique accueille une figure féminine nue, en appui sur les mains et les genoux, penchée en avant dans une pose assez suggestive. Partiellement dissimulée par la panse du vase, elle semble, curieuse ou indiscrète, regarder par-dessus le bord pour voir ce qui se passe à l’extérieur. Ses pieds dépassent légèrement de la coupe par une cassure, emblématique de la manière dont Rodin sait tirer parti des accidents et du hasard.


    L'œuvre dans le musée

    Collections permanentes - Premier étage, salle 14

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    Date de réalisation :

    Vers 1900 – 1910

    Dimensions :

    H. 15,5 ; L. 15,9 ; P. 19,8 cm

    Matériaux :

    Plâtre (figure) et terre cuite (vase)

    Numéro d'inventaire :

    S.00112

    Crédits :

    © Musée Rodin, Christian Baraja

    Informations complémentaires

    Iconographie

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