Coupures de presse

Partie importante du fonds historique, les coupures de presse sont conservées par Rodin à partir de 1880, année à laquelle il s’abonne à Je lis tout ou à l’Argus de la presse. Le musée Rodin a depuis veillé à ce que cette documentation se perpétue jusqu’à aujourd’hui. L’ensemble témoigne de l’attention de l’artiste sur l’image perçue par la critique, dans un premier temps sur son œuvre, puis sur sa vie.

Présentation

À elles seules, les coupures de journaux français et étrangers touchent à toutes les problématiques autour de Rodin. Elles renseignent sa vie, enrichissent notre approche de l’œuvre, jusqu’à l’histoire de l’institution. Elles nourrissent les fonds d’archives et documentaires sur les expositions, les contemporains, les thématiques chères au sculpteur, les critiques concernant ses sculptures mais aussi les noms du vaste réseau d’amis et de relations qu’il se constitue au fil des ans et qui rédigent ou apparaissent dans ces milliers d’articles. Elles sont enfin une représentation de la société française mais aussi des événements internationaux de la fin 19e - début 20e siècle.

Consultables par les chercheurs, elles apportent un éclairage permanent et complémentaire au fonds des manuscrits, sur un sujet donné selon le rédacteur et le journal dans lequel l’article a été publié. Celles du vivant de l’artiste furent classées, ordonnées, parfois traduites et estampillées par ses secrétaires. Ainsi les tampons « Élogieux », « Enthousiaste » … informaient rapidement et efficacement Rodin de la teneur générale du propos.

Coupures de presse du fonds historique, © Agence photographique du musée Rodin – Jérome Manoukian